
![]() |
Au lendemain des élections cantonales, seuls 29% des Guadeloupéens déclarent avoir confiance dans la classe politique locale pour ce qui est de la construction du pays. Ce score est l’un des plus faibles observés depuis la mise en place de notre baromètre politique, en 1998. Il était de 35% lors de la dernière mesure, en juin 2010. |
Certes, cette défiance n’est pas spécifique à la Guadeloupe puisque l’action de l’exécutif national est également très mal perçue des Français et les affaires qui secouent actuellement un leader du parti de l’opposition ne vont pas arranger les choses.
Le faible taux de confiance observé après ces élections est sans doute lié à la confusion qui s’est installée au sein de l’électorat, confusion entretenue par la présence de candidats du même bord politique s’affrontant dans un même canton.
De fait, le président du conseil Régional qui a soutenu quelques candidats malheureux, ressort affaibli de ce scrutin. Sa côte de confiance spontanée chute ainsi de 12 points, passant de 34% à 22% alors que dans le même temps celle de Jacques GILLOT fait un bond de 14 points, passant de 5% à 19%. Il faut enfin noter que le maire de Baie-Mahault, élu au 1er tour lors des ces cantonales, est aujourd’hui 4e dans ce classement de confiance spontanée.
L’analyse du baromètre des parlementaires confirme la bonne image que véhicule le président du Conseil Général au sein de l’opinion publique Guadeloupéenne. Sa côte de confiance atteint en avril 64% (soit une hausse de 10 points). Elle est très élevée chez les femmes (68%) et les quinquagénaires (73%).
Gabrielle LOUIS-CARABIN voit également sa cote de confiance augmenter, se plaçant désormais en 2ème position avec 56% d’opinions favorables. Elle devance ainsi Victorin Lurel (en baisse de 6 points par rapport à notre précédente mesure) dont la une cote de confiance si situe à 53%.
Les autres parlementaires affichent un déficit de confiance aux yeux des Guadeloupéens.
Les taux de participations observés lors des dernières élections cantonales étaient historiquement bas. Il est vrai que pour la première fois ce scrutin n’était adossé ni à une élection municipale ni à une élection régionale. De plus, la confusion liée au passage à la nouvelle collectivité unique, en 2014 a sans doute contribué à plomber la participation. De fait, 51% des personnes interrogées déclarent qu’elles ne se sont pas intéressées aux débats lors du scrutin, par manque d’intérêt pour celui-ci, mais également en raison d’une inconsistance, selon elles, des débats. Ce qui rejoint le fort taux de défiance observé aujourd’hui.
Document associé | |||
---|---|---|---|
Type | Titre | Taille | Date |
![]() |
Baromètre de confiance de la classe politique en Guadeloupe - Mai 2011 | 479 Ko | 16/05/2011 |
Accord et téléchargement | |||
Les études publiées restent la propriété de QualiStat et sont mises à disposition à des fins d'informations. Toute reproduction totale ou partielle sans autorisation écrite est strictement interdite. J'accepte de respecter cet accord et souhaite recevoir l'étude par email |