Les Guadeloupéens et la vaccination anticovid
Si le taux de vaccination en Guadeloupe progresse depuis le début de 4ème vague, les résistances d’une frange importante de la population restent fortes. |
Si le taux de vaccination en Guadeloupe progresse depuis le début de 4ème vague, les résistances d’une frange importante de la population restent fortes. |
Un an après le début de la crise sanitaire l’état d’esprit des chefs d’entreprise de Guadeloupe est toujours dominé par l’inquiétude. Pour autant ce sentiment est en recul de trois points par rapport à l’année dernière à la même période.
De même, les dirigeants se déclarent plus confiants pour l’avenir de leur entreprise (48% contre 20% en avril dernier).
Les effets de la crise sanitaire continuent de se faire sentir sur les entreprises martiniquaises.
Si deux tiers d’entre elles ont pu ouvrir dès la fin du confinement, 8% ont dû attendre plus d’un mois et 6% étaient encore fermées au moment de l’enquête. Ces fermetures prolongées sont dues principalement à une raréfaction de la clientèle (73%) ou à un manque de trésorerie (33%).
Les Guadeloupéens ont désormais une vision positive du tourisme, qu’ils perçoivent comme le premier levier du développement économique de leur pays.
Dans le contexte sanitaire de post-confinement, le tourisme reste un secteur particulièrement affecté.
Le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe conscient des menaces qui pèsent sur ce secteur a souhaité mettre en place un baromètre la perception générale du tourisme et sur la reprise des activités touristiques pour la haute saison par les Guadeloupéens.
Cette étude se décline en une phase qualitative (un focus group et des entretiens individuels), suivi de trois vagues quantitatives.
Cette phase qualitative révèle que le tourisme est le premier secteur d’activité porteur évoqué par les Guadeloupéens. Cette appréciation favorable marque une réelle évolution de l’opinion au cours des 15 dernières années. Elle embarque à la fois une dimension économique et sociale (matérialisée par les retombées économiques pour les territoires et les emplois directs et indirects liés au tourisme) et une dimension géographique (sites et paysages naturels de Guadeloupe).
La Guadeloupe apparaît comme un territoire présentant de nombreux atouts naturels, un climat favorable, une qualité et une diversité de paysages, mais aussi une culture riche qui, selon les personnes interrogées, permet à la destination de se démarquer des autres îles de la Caraïbe.
La crise sanitaire est encore présente dans les esprits et pousse les Guadeloupéens à une certaine prudence vis à vis de la relance des activités touristiques et surtout vis à vis du retour des touristes dans notre pays.
Toutefois, conscients des enjeux économiques, ils sont plutôt favorables à la reprise des activités touristiques, mais sous certaines conditions :
Force est de constater que les inquiétudes vis à vis de la situation sanitaires persistent et qu’une deuxième vague de l’épidémie est clairement redoutée.
En conséquence, les Guadeloupéens ont modifié leurs projets de vacances pour la période juillet/août 2020. Deux tendances se dégagent :
Pour le premier groupe, les vacances 2020 représentent l’opportunité de (re)découvrir et de se réapproprier leur pays, dont ils constatent que certains sites, certaines communes sont mieux connus par les touristes que eux-mêmes.
Pour le second groupe, qui conçoit mal de prendre des vacances localement et qui aspire à la découverte de nouvelles destinations, le budget vacances économisé en 2020 sera reporté sur 2021.
Avec un taux de pénétration record de la croisière (10%) on peut affirmer que les Guadeloupéens aiment ce type de vacances. Toutefois, si les représentations associées à la croisière se nourrissent toujours d’évocations positives (détente, animations à bord, découvertes, luxe, confort, partage…) aujourd’hui la croisière est aussi associée à un mode de vie en vase clos, peu compatible avec les préconisations sanitaires.
Il en résulte une certaine appréhension vis à vis du retour des croisières en Guadeloupe en fin d’année, mais surtout de vraies réticences à embarquer sur un bateau de croisière.
Le tourisme fait peut être face à la pire crise de son histoire. L’ensemble des destinations est affecté et la Guadeloupe, au même titre que les autres, voit son activité touristique réduite à néant.
A l’instar des chefs d’entreprise du pays, force est de constater que les Guadeloupéens se disent également inquiets quant à l’impact qu’aura la crise sanitaire sur l’économie du pays. En effet, 84% des personnes interrogées affichent une inquiétude, laquelle est très marquée chez 43% d’entre elles.
Cette inquiétude est également marquée concernant la capacité du CHU ou de l’ensemble de l’appareil de soin local à prendre en charge les patients Covid+ (plus des 2/3 des sondés).
Le contexte actuel de confinement engendre un ralentissement de l’économie, voire un arrêt total dans certains secteurs. Cette situation génère de l’inquiétude chez les chefs d’entreprise guadeloupéens, quel que soit le secteur d’activité, l’effectif de l’entreprise ou le niveau de chiffre d’affaires. L’état d’esprit des dirigeants est clairement dominé par des sentiments négatifs. Ainsi, la méfiance et l’inquiétude l’emportent largement sur l’optimisme et l’audace.
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20 ans après les premiers bateaux de croisière basés en Guadeloupe et Martinique, la population de ces deux territoires profite pleinement des opportunités de vacances offertes par cette activité. Au fil du temps, la croisière s’est largement démocratisée et affiche aujourd’hui des taux de pénétration records dans les deux îles. |
Document associé | |||
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Synthèse de l'étude sur la croisière - Avril 2016 | 1,2 Mo | 07/04/2016 |
Accord et téléchargement | |||
Les études publiées restent la propriété de QualiStat et sont mises à disposition à des fins d'informations. Toute reproduction totale ou partielle sans autorisation écrite est strictement interdite. J'accepte de respecter cet accord et souhaite recevoir l'étude par email |
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Le chômage, la situation de la jeunesse et dans une moindre mesure l’insécurité sont les 3 principales préoccupations des Martiniquais en ce 1er trimestre 2015. Le chômage, mentionné par près de 2/3 des sondés, est toujours la 1ère préoccupation de la population pour l’ensemble des classes d’âge (même si son intensité décroit avec l’âge : 70% chez les moins de 40 ans contre 57% chez les plus de 60 ans) et des catégories sociales |
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Des acteurs de la société civile ont lancé en juin 2014 une pétition alertant le monde politique Guadeloupéen sur le caractère indispensable selon eux de l’implantation dans le pays d’un TepScan et d’un cyclotron. Ces matériels radio permettent de diagnostiquer de façon précoce et précise les cancers et les maladies cardiovasculaires. A ce jour, plus de 22 000 personnes ont signé la pétition soit sous forme papier soit en ligne sur Aavaz, site spécialisé. |
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En 2014, les Guadeloupéens se préoccupent toujours principalement de chômage et d’emploi (59%), d’insécurité (46%), de l’avenir de la jeunesse (38%) et de la situation économique de l’île (27%). Le chômage et l’emploi, préoccupations davantage présente que l’an passé (+4pts) sont davantage mentionnés par les jeunes, à 67% (il est vrai, massivement touchés par le chômage) que les seniors, tandis que l’insécurité perd 8 points (passant sous la barre des 50% pour la 1ère fois depuis 2010), sans doute du fait d’une relative accalmie de la rubrique des faits divers depuis le début de l’année. |
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La perception des urgences se nourrit d’évocations rattachées à la rapidité de prise en charge et à la rapidité d’exécution de gestes justes. Cette exigence dans le délai de traitement est à mettre en relation avec le deuxième niveau de perception de l’urgence, qui est lui, lié l’état du patient. |
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Le 05 novembre 2013, après 4 mois de préparation, débute la phase de collecte de l’Enquête Ménages-Déplacements de la Martinique que QualiStat réalise pour le compte du Conseil régional de Martinique. |
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La gestion de l’eau jouit d’une image contrastée. Cette image est globalement bonne pour 54% des sondés (mais très bonne pour seulement 3%), tandis que 44% la jugent globalement mauvaise. |
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A l’occasion des 60 ans de l’UDAF, l’étude réalisée par QualiStat sur le niveau de vie des familles de Guadeloupe a été rendue publique le 27 mars dernier. Découvrez la synthèse de l’étude |
Document associé | |||
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Type | Titre | Taille | Date |
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Le pouvoir d’achat et le niveau de vie des familles de Guadeloupe : perceptions et réalités | 2047 Ko | 17/04/2013 |
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En fin d’année 2012, l’insécurité redevient la première préoccupation des Guadeloupéens, malgré un recul de 5 points par rapport à 2011. La thématique du chômage et de l’emploi est également en retrait par rapport à 2011 (-24 points) et repasse, pour la deuxième fois seulement en huit, ans sous la barre des 50%. |
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Aujourd’hui, 31% des Guadeloupéens se déclarent en surpoids. Cette proportion varie en fonction de l’âge et du sexe. Ainsi, les hommes et les moins de 30 ans sont moins nombreux à déclarer une surcharge pondérale. S’il est admis que le surpoids est lié à la qualité de l’alimentation et au niveau d’activité physique, sur ces deux points les Guadeloupéens interrogés reconnaissent ne pas encore être exemplaires. |
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Florent MALOUDA apparaît de loin comme le sportif Guyanais ayant la plus forte notoriété. Il est spontanément cité par 54% des personnes interrogées et devance ainsi Bernard LAMA (18%) et la nageuse Malia METELLA (8%). Avec 5% de citations au premier rang, la vice-championne olympique de judo, Lucie DECOSSE, pointe en quatrième position. |
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A l’heure où le vieillissement de la population s’est amorcé (les 55 ans et plus représentent désormais près de 23% de la population – INSEE RP 2008 -), où la dépendance des personnes âgées est de plus en plus forte, la prise en charge du grand âge constitue un enjeu majeur. |